RETRO Weekend 25, 26 et 27 Avril
Le week-end passé s’est achevé avec une belle série d’événements qui ont contenté les amoureux de la culture.
Le vendredi 25 avril, au Centre Wallonie-Bruxelles, tous les amateurs de la belle rumba congolaise se sont régalés avec la Rumba Parade, une initiative de Guvano qui présente toutes les richesses que renferme ce style musical.
Le samedi 26 avril, l’institut français a battu le record de l’organisation d’événements en une seule journée et dans un seul lieu. Dans leur programmation du jour, le choix était laissé au public d’opter pour l’activité qui ferait leur plaisir.
A partir de 11h00, des ateliers de lecture ont été organisés pour permettre aux enfants d’apprendre à exprimer leurs idées à travers la parole, le dessin, le théâtre et à respecter la parole et les opinions des autres. Ces ateliers se sont déroulés au sein de la Médiathèque de l’institut français.
Et vers 16 heures, c’est plutôt dans la salle polyvalente de l’Institut Français que l’attention des enfants a été tournée pour suivre le film : “LE JOUR DES CORNEILLES”. Un film d’animation, réalisé par Jean-Christophe Dessaint, d’environ une heure et trente minutes, qui raconte l’histoire du fils Courge dont toute l’enfance s’est passée au cœur de la forêt, élevé par son père.
Un colosse tyrannique qui y règne en maître lui interdit d’en sortir. Ignorant tout de la société des hommes, le garçon grandit en sauvage, avec pour seuls compagnons les fantômes placides qui hantent la forêt.
Un jour, il fut obligé de se rendre au village le plus proche et fit la rencontre de la jeune Manon qui lui fit découvrir autre chose que la nature sauvage imprimée dans son esprit. Ce fut des moments très intéressants.
A la grande halle, une heure un peu plus tôt, le même samedi 26 avril, les intellectuels congolais ont été invités à réfléchir sur l’héritage de Nelson Mandela.
Animée par Elikia M’Bokolo, historien de formation, professeur des universités et présentateur de l’émission « Mémoire d’un continent » sur RFI, la conférence et débat a porté sur une interrogation présentée comme le thème : « Nelson Mandela, un symbole africain ? ».
Le conférencier a voulu afficher une autre image de Madiba qu’il n’a pas reconnue lors de ses funérailles. Et le débat s’est conclu sur une autre interrogation lancée à l’endroit de la jeunesse africaine en général et congolaise en particulier ; la question est celle de savoir : « Comment devenir Mandela » ?
Dans la soirée, à la grande halle de l’institut français toujours, le décor a complétement changé pour accueillir un autre événement ressenti comme une fête. En effet, c’est véritablement une fête qui fut lancée par le Festival Me Ya Be ; un festival qui tourne autour de la danse et de la place qu’elle occupe dans nos vies.
Le lancement de ce festival a été assuré par un duo de danseurs venus de l’Allemagne qui a exécuté une chorégraphie inspirée de la nature morte.
Du coté des Clubs de Kinshasa, au Standing, le retour de Jamal Said prend effet avec une soirée exceptionnelle ce Samedi soir.
Les ambiances aussi été très chaudes dans les grands clubs de la ville, au Fiesta Club, au WHY NOT, et bien sûre chez Albert Mavungu au KWILU BAR.
[fbcomments]