MUSICA: “LA FEMME DE QUELQU’UN” DE SINGUILA : UNE CHRONIQUE SUR L’ INGRATITUDE!

C’est juste un clip. La “ femme de quelqu’un ‘, le nouveau single de Bedaya N’Garo Singuila en featuring avec le Grand Mopao, Antoine Agbepa Mumba remet sur les rails une complainte sur l’ingratitude notoire des passions urbaines basées sur l’argent.
Dans cette oeuvre artistique langoureuse, il revient sur un fait d’actualité comment les hommes dévalorisent les femmes. Mais aussi sur un refrain légendaire: “On ne vit pas d’amour et d’ eau fraiche”. Une femme rendue admirable par un homme, elle laisse tomber celui qui arrosait toujours l’herbe pour un homme majeur riche.
Et à Kinshasa ou à Brazzaville , Poto moyindo des années 60-70.: “ Quelqu’un “, c’est celui qui est connu , le voisin ou l’autre mais une personne. On ne touche pas sa femme, repetait sans cesse le Feu Kwamambu Jean Emeneya Mubiala dans “ Nzinzi”.
Ici, Singuila interprète un homme, un gentleman au revenu moyen qui aime une dulcinée, belle et naturelle. Celle-ci “lavée” et choyée par le gars, notre colombe fait monter les enchères. Elle se fait la belle avec un autre homme mature, d’une grande élégance, riche et membre de la jet society. Vive les caviars, les restos 4 étoiles, vêtements de luxe, argents pour la famille, etc.
Echec et mat pour le garçon qui avait semé les bienfaits. Commence les plaintes et pleurs de l’amoureux déçu “ L’autre fois tu m’as vu ; tu ne t’es pas arrêtée éh. Tu as passé ton chemin”.
Ce single interpelle aussi les contemporains sur l’ingratitude et l’insolence outrée. L’ ingratitude est comme la rose; elle pique toujours celui qui la cultive. On a oublié la main qui avait donné un jour. En résumé, la belle au bois dormant ne reconnaît pas les bienfaits reçus.
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