LE PRINCE LEY, UNE INTRONISATION REUSSIE

Annoncé comme un rendez-vous à ne pas manquer, le concert de Pegguy Tabu dénommé « Héritage Ley » de ce vendredi 24 janvier à l’institut français de Kinshasa a été une réussite a tous les niveaux.
La première partie, assurée par l’artiste Auréole Tixis qui a chanté la femme dont les rêves s’effondrent et qui n’a manqué de faire bouger le public, a préparé le terrain pour l’accueil du prince héritier du trône de la rumba congolaise laissé vacant depuis la disparition de son occupant en la personne du feu seigneur Rochereau Tabu Ley qui fut l’un des principaux artisans du succès international de la musique de la RDC.
Quarante jours se sont écoulés depuis que le grand Tabu Ley a été conduit à sa dernière demeure ; et la tradition voudrait que le deuil soit pratiquement levé après cette échéance.
Pour honorer la mémoire de son père et lui rendre encore une fois hommage mais aussi partager son héritage, Pegguy Tabu présenté comme le Prince Ley a tenu à interpréter quelques-uns de plus grands succès de l’icône disparue.
Son spectacle nommé «Héritage Ley» était également pour lui une occasion de célébrer l’œuvre de la vie d’un artiste qui a porté la musique congolaise a l’international et fait la fierté et la joie du Congo.
Il a chanté le Congo, la vie, la joie, la tristesse et à entretenu l’espoir qu’un jour la RDC sera l’objet d’admiration de tous.
Le moment fort de la soirée reste celui où le prince n’a pas su contenir ses larmes devant la photo de son père qui laisse évidemment un vide indescriptible que rien ni personne ne pourrait combler. Mais très vite le prince se ressaisit et rappelle que l’occasion devait être propice à la fête plutôt qu’au deuil.
Très bientôt, vous retrouverez sur VOILA NIGHT les photos, les extraits vidéo et l’interview du prince Ley juste après son spectacle.
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