KINSHASA, ATTENTION AUX ENSEIGNANTS VICIEUX !

La ville de Kinshasa, comme toutes les métropoles africaines, voit chaque jour sa population augmenter avec pour conséquence, un besoin des services toujours croissant. A ce sujet et particulièrement dans le domaine de l’éducation, la ville de Kinshasa assiste à une véritable prolifération d’établissements d’enseignements supérieurs au sein desquelles l’enseignement est dispensé par des auxiliaires pédagogiques que sont les chefs des travaux et les assistants des profs.
Malheureusement certains de ces personnels enseignants se livrent à une véritable chasse aux étudiantes, tel que nous l’ont confié certaines étudiantes. Et c’est là que commence l’histoire de Sandrine, 23 ans, étudiante dans une université dans la ville de Kinshasa. Inscrit en première année de graduat, Sandrine est une jeune étudiante, sans histoire, qui n’a d’autres objectifs que d’étudier. Issue d’une famille modeste, c’est avec peine que le père de Sandrine paie les frais académiques de sa fille. Si Sandrine est une fille au comportement irréprochable, elle a par contre le malheur d’être une très belle jeune femme.
Très vite, elle va se retrouver sur la liste des cibles du Chef des Travaux (CT) du cours le plus important et le plus compliqué de sa faculté. Fatigué d’attendre que Sandrine fasse le premier pas vers lui, le CT va réussir à obtenir le numéro de la jeune étudiante à qui il fixe un rendez- vous obligatoire dans une terrasse. (Il faut noter que le chef des travaux est un homme âgé d’une cinquantaine d’année). Il est 13H lorsque Sandrine arrive dans la terrasse que lui indique malicieusement l’enseignant. Une fois installée, le CT va lui reprocher son indifférence et son manque d’amour pour sa personne… Ce que la jeune étudiante ne comprend absolument pas. Au bout de quelques minutes d’une conversation compliquée au cour de laquelle la fille ne saisit rien, le CT va proposer à la fille d’aller dans une chambre pour mieux converser. C’est là que Sandrine, scandalisée, va rappeler à son enseignant que sa foi et son éducation ne l’autorisent à faire ce qu’il lui demande.
Après plusieurs tentatives et insistances sans succès, le CT va exiger de Sandrine la somme de 100 dollars pour réussir dans son cours. Mais Sandrine ne les a pas… Enervé par cette réponse négative, le CT oblige la jeune Sandrine à lui trouver, dans un très bref délai, 20 dollars. Il fait comprendre à Sandrine qu’elle va échouer, si elle ne lui donne pas cet argent.
En larme, Sandrine supplie son CT d’avoir pitié et de la laisser étudier sans problème, en lui faisant comprendre qu’elle n’a pas d’argent. Mais le CT ne veut rien savoir. Il dit que si elle n’a pas d’argent… elle a un joli corps qui peut tout lui donner !
C’est dans un taxi que nous avons rencontré Sandrine, en larme, de retour de cette dure équation, qu’elle a bien voulu nous relater en demandant conseil. Nous lui avons proposé de publier son histoire et de recevoir vos conseils.
Quels conseils prodiguez-vous à Sandrine ?
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