JAMEL DEBBOUZE- LE SECRET CACHÉ DERRIÈRE SON HANDICAP!

Humoriste, acteur et producteur franco-marocain. Il ne monte jamais sur scène sans revendiquer ses origines maghrébines, Jamel Debbouze est né le 18 juin 1975 à Paris, il s’est révélé au grand public à la fin des années 1990 grâce à ses prestations sur Radio Nova et Canal+, et cela occasionne même son entrée dans le monde cinématographique.
Jamel Debbouze devient très connu et fait un grand succès en France et au Maroc avec ses différents rôles dans les films comme Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Très populaire au Maroc et dans l’hexagone , très vite le public le retrouve dans des spectacles one-man-shows, et il se lance dans divers projets comme le Jamel Comedy Club ou le festival du Marrakech du rire.
De 2004 à 2006, Jamel Debbouze est le compagnon de l’écrivaine Saphia Azzeddine. Il rencontre la journaliste Mélissa Theuriau et se marient le 7 mai 2008, ils ont eu un garçon, Léon Ali Debbouze, né le 3 décembre 2008 et une fille, Lila Fatima Brigitte Debbouze, née le 28 septembre 2011.
Personnage de scène très connu aussi grâce à son handicap, Jamel Debbouze a ouvert son coeur sur le plateau de la chaîne de télé C8. Dans une salle de classe remplie d’enfants, le comédien, a détaillé comment il a perdu son bras.
“J’ai fait une bêtise, je n’ai pas écouté mes parents et je me suis rendu compte, tard, que c’était une bêtise de ne pas écouter ses parents, raconte-t-il. Je suis sorti tard alors que je n’aurais pas dû […] et je me suis retrouvé sur un quai d’une gare assez tard. Je voulais gagner un peu de temps. J’ai vu le bus passer et je ne voulais pas le rater. J’ai traversé les rails en pleine nuit sans regarder ni à droite, ni à gauche, je voulais juste gagner du temps…” affirme-t-il.
Jamel Debbouzes a parfois mal. “Mais je fais des exercices, je fais du sport, j’ai la chance de monter sur scène, même quand ça me fait mal, je passe au-dessus”.
L’homme public laisse entendre que cet accident a changé complètement sa vie. “Tu réfléchis à gauche. Tu orientes toute ta vie, assure-t-il. Je ne pouvais être ni plombier, ni électricité, c’est compliqué, même porter une poubelle, je ne pouvais pas le faire. Il a fallu que je trouve un métier à la mesure de mon handicap, et j’ai eu la chance d’avoir cette passion qu’est le théâtre. Mon handicap ne posait plus de problème à ce moment-là.”
Jamel dévoile l’apport de sa femme, qu’il qualifie d’une aide précieuse dans l’acceptation de son handicap. “Dans la vie, on a tous vécu des choses plus ou moins dures: soit on les met dans sa poche, soit on les sort et on les affronte, jugeait-il. Pendant des années, par exemple, je cachais mon bras pour ne gêner ni moi ni les autres. Et puis ma femme ou mes enfants prenaient ce bras et le sortaient. Ils avaient raison: il ne faut pas nier les choses, il faut mettre des mots dessus. Qu’il s’agisse de handicap ou de racisme.”