FOOT: L’ÂGE DES FOOTBALLEURS AFRICAINS OU “AGE YA BALLON” , UNE POLÉMIQUE ÉTERNELLE!

Après la 1ere édition du tournoi scolaire panafricain organisé à Kinshasa, le CS Horizon de Bukavu a remporté le trophée masculin.
Juste après ce sacre, la polémique enfle sur l’ âge des écoliers congolais de Bukavu.
On le sait,ce tournoi pilote ne concerne que les U16 c’est-à-dire les joueurs de moins de 16 ou juste ayant 16 ans durant cette compétition.
Le cas qui fait grincer les dents, c’est l’ âge du meilleur joueur de la compétition, Elia Balamwabo. Selon sa morphologie, il ressemble après comparaison aux jeunes joueurs sénégalais finalistes à un trentenaire. Est- ce que tous les joueurs participants à cette édition pilote avaient vraiment moins de 16 ans ? Ça reste à vérifier !
Cette équation remet à la surface , la sempiternelle question de l’ âge des joueurs africains, pas seulement pour les cadets et les minimes mais aussi les juniors et les séniors. Et Kinshasa, ce phénomène est appelé : âge ya balle.
Tellement actuel, ce sujet défraie la chronique sportive. On se souviendra de l’ histoire de Samuel Eto’o et Mourinho, de Muleka au Standard de Liège, les propos de Moïse Katumbi sur Canal+, le cas de Chancel Mbemba à Anderlecht, d’ Arsène Zola et les Léopards U2 et surtout l’ âge des joueurs sénégalais, nigérians, ivoiriens, camerounais évoluant en Europe. Ces cas sont légions. Alors, pourquoi les Joueurs africains réduisent leur âge ?
Ils réduisent l’âge pour avoir une longue carrière sportive. Souvent, on diminue dans la fourchette de 3 à 5 ans. Sans blagues, pour y arriver les clubs , les entités sportives, les agents des joueurs et les joueurs sont tous complices.
Malheureusement, on oublie les dangers y afférents, exemples : blessures à répétition et on devient moins performant.
Au finish, les solutions sont le test IRM ( vérifier la vie de l’ os ) d’ abord et ça coûte cher cet examen, on ne peut le faire. Ensuite, la FIFA et les fédérations membrés doivent s’ impliquer pour sanctionner sévèrement les footballeurs concernés et leurs clubs.
Qu’ on se le dise, ça ne serait pas facile. Il faut évidemment le savoir . En outre, la pression sociale étant forte, ces joueurs nourrissent leurs familles et ne pourront qu’ adhérer à ces pratiques néfastes.
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