FÉLIX TSHISEKEDI DONNE SA POSITION FACE A LA PRODUCTION DU VACCIN CONTRE LA COVID-19 EN AFRIQUE.
Le mardi 18 mai 2021 s’est tenu à Paris, le sommet sur le financement des économies africaines. Y ont pris part à ce sommet, plusieurs pays africains, européens ainsi que les autres continents.
Lors du sommet, le président français, Emmanuel Macron a annoncé que les participants à ce sommet demandent la levée des brevets pour permettre la production des vaccins anti-Covid en Afrique. Felix Tshisekedi, président de la RDC, a d’ailleurs appuyé cette décision en disant qu’en Afrique et particulièrement en RDC, les gens hésitent à se faire vacciner pour la simple raison que le vaccin est produit ailleurs.
“Si le produit provient de l’Afrique, l’impact sera positif contre le sabotage des réseaux sociaux qui ont diabolisé la vaccination en la faisant passer pour un complot international afin d’exterminer le peuple africain. Il faut mener une contre-sensibilisation, sous peine de risque d’un nouveau variant provenant de l’Afrique, plus résistant,et qui pourrait menacer la planète” a ajouté le président congolais.
À l’issue de la conférence, Emmanuel Macron pour sa part dit: “Nous soutenons les transferts de technologie et un travail qui a été demandé à l’OMS, l’OMC et au Medicines Patent Pool (soutenue par l’ONU, NDLR) de lever toutes les contraintes en termes de propriété intellectuelle bloquant ainsi la production d’autres types de vaccins.”
Pour l’heure, avant que les sites de production ne soient installés en Afrique, le sommet a décidé de pousser l’ambition de Covax, organisation de distribution de vaccins aux pays pauvres, de 20% à 40% de personnes vaccinées en Afrique, à travers des transferts de doses. Le président français a également expliqué qu’il faut donner une autorisation au Fonds monétaire international (FMI) afin de regarder comment rassembler plus de financement. Pour y arriver, il faut réunir un total de 50 milliards de dollars.
Le but poursuivi est l’utilisation d’une partie des Droits de tirage spéciaux du FMI et de les baliser sur le mécanisme, pour commencer la distribution déjà à partir du mois de juillet, des doses excedentes des pays riches de façon que 40% des africains soient vaccinés d’ici la fin de cette année.
