Bob Marley, LE ROI DU REGGAE , 33ème anniversaire de sa mort

Bob Marley, icône musicale, est décédé un 11 mai, il y a 33 ans à Miami. Le Jamaïcain a à jamais changé le visage du reggae dans le monde entier.
Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, est né le 06 février 1945 à Nine Miles en Jamaïque, d’une mère noire jamaïcaine âgée de 18 ans, Cedella Marley Booker et d’un père blanc d’origine anglaise né en Jamaïque, le capitaine de la Royal Navy, Norval Marley âgé d’une cinquantaine d’années.
Le jeune Marley a eu très peu de contact avec son père dont la famille lui reprochait sa relation avec une noire ; il en a souffert toute sa petite enfance jusqu’à l’adolescence où il se décide de se prendre en charge tout seul.
Bob Marley quitte la misère de la campagne pour celle du ghetto d’un quartier à Kingston où il apprend le métier de soudeur. Il y rencontre également Neville Livingston, dit Bunny Wailer et Winston Hubert McIntosh, dit Peter Tosh ; des amis avec lequel il forme le groupe vocal The Wailers (les gémisseurs) et Ils se mettent alors à interpréter les cantiques et les succès de soul américaine qu’ils entendent sur les radios de Miami.
Bob Marley enregistre sa première chanson Judge Not ainsi qu’une reprise d’un succès de country & western de Claude Gray : One Cup of Coffee pour le producteur Leslie Kong, du label Beverley’s ; il n’a que 17 ans à peine. Ces titres ne rencontrent aucun succès, mais Bob continue à s’investir dans la musique.
En février 1964, il sort le titre Simmer Down qui cartonne et devient no 1 en Jamaïque; 80.000 copies du titre sont vendues. Les Wailers enregistrent Rude Boy, I’m still waiting, Put it on et une première version de One love. Les chanteurs s’adressent à la jeunesse et aux “rudes boys” des ghettos, et tentent de leur redonner espoir.
Après son mariage avec Rita Anderson début 1966, Bob Marley part rejoindre sa mère, remariée avec un Jamaïcain nommé Booker, à Wilmington, Delaware, aux Etats-Unis. Bob travaille à l’hôtel Dupont, tout en continuant à écrire des chansons. Mais le coût de la vie est trop élevé pour le chanteur qui se décide de retourner au village en ramenant sa femme Rita et ses deux enfants Cedella et Ziggy.
Le succès arrive un peu plus tard dans la carrière du chanteur quand ses deux premiers albums sont remixés à Londres, où des solos de guitare sont ajoutés, ainsi que des parties de claviers qui apportent un son plus accessible au grand public. Catch a Fire puis Burnin’ sortent chez Island sous le nom des Wailers en avril et octobre 1973.
Mais, après une tournée anglaise, Bunny Wailer quitte le groupe, remplacé par Joe Higgs pour la tournée suivante, occasionnée à la sortie de leur album Talking Blues. Puis c’est Peter Tosh qui s’en va, laissant Bob à sa carrière solo.
Il sort un autre album dans lequel il incorpore une influence blues avec le guitariste américain Al Anderson et un autre guitariste soliste américain Junior Marvin. Suivront le Live enregistré le 18 juillet 1975 à Londres, qui contient son premier succès international No Woman No Cry, où il console une femme affectée par la violence des ghettos. Ensuite vient l’essentiel Rastaman Vibration en 1976 qui sera le disque de Bob Marley le plus vendu de son vivant, et son premier succès américain.
Bob Marley a rencontré de son vivant un succès mondial, et reste à ce jour le musicien le plus connu et le plus vénéré du reggae, tout en étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Bob Marley a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde1.
En 1980, après une perte de connaissance lors d’un jogging à Central Park à New York, Bob Marley passe un examen aux rayons X où l’on découvre cinq tumeurs, trois au cerveau, une aux poumons et une à l’estomac. Son cancer s’est généralisé. Il ne dit rien à son entourage et continue ses concerts dont celui au Bourget 7 en Seine-Saint-Denis, en France, le 3 juillet 1980 qui rassemble plus de 50 000 personnes ; il joue un dernier concert enregistré à Pittsburgh, le 23 septembre 1980. Il part ensuite pour une clinique de Bavière, où il suit un traitement original avec un médecin allemand, le docteur Josef Issels, qui prolonge sa vie au prix de dures souffrances.
À la fin de sa vie, Bob Marley se convertit à l’Église orthodoxe éthiopienne, dont la plus haute autorité était feu l’empereur d’Éthiopie Hailé Sélassié Ier (Jah Live), considéré par les rastas comme étant la réincarnation de Jésus annoncée dans l’Apocalypse (« le roi des rois, seigneur des seigneurs »). Il souhaitait finir ses jours en Jamaïque, mais meurt à Miami le 11 mai 1981, trop faible pour faire le voyage en avion jusqu’à Kingston. Il est enterré le 21 mai dans sa paroisse de naissance, à St Ann, en Jamaïque, après des funérailles nationales à Kingston, qui attirent des centaines de milliers de personne.
6 février 1945 à Nine Miles en Jamaïque et mort le 11 mai 1981 à Miami aux États-Unis, est un chanteur et un auteur-compositeur-interprète.
http://voila.azurewebsites.net/event/soiree-special-bob-marley-au-standing/
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