APRÈS SON INTERPELLATION A LA CENSURE, ROBINHO MUNDIBU ÉCLAIRE LE PUBLIC

A peine le public découvrait le nouveau générique de Robinho Mundibu “Misu na Misu” avec plus 650.000 vues sur Youtube, la nouvelle de l’arrestation du jeune artiste en début de semaine venait gâcher la fête. C’est finalement le jeudi 27 juin 2019 que l’artiste a décidé quelques membres de la presse pour clarifier la situation.
Que s’est-il réellement passé?
L’artiste avait été surpris de recevoir deux hommes en tenue civile se présentant comme inspecteurs de la commission de censure et porteur d’un mandat d’amener afin de le conduire dans les installations de la commission de censure, chose faite. Une fois sur place, l’artiste a été entendu par un Officier de Police Judiciaire mais fort malheureusement l’interrogatoire a été très longue, le temps pour la Commission de vérifier certaines informations fournies par Robinho Mundibu. Ceci explique pourquoi il avait été retenu en garde à vue pendant 48 heures.
Que lui reproche la Commission de Censure?
La Commission lui reproche d’avoir mis sur le marché la version censurée du titre “Misu na Misu”. Pour sa part, Robinho a expliqué que cette version censurée de son nouveau générique n’a pas été mis à la disposition du public en République Démocratique du Congo; car comme la Censure le lui avait demandé, Misu na Misu a dû être révisé deux fois jusqu’à obtenir l’autorisation de la Commission de Censure. Pendant ce temps, le producteur de l’artiste, qui comme le monde le sait, poursuit des intérêts lucratifs lui avait fait savoir à qu’il ferai paraître la version originale du tube “Misu na Misu” dans d’autres pays d’afrique en dehors de la Rdc. Et bien que le son n’ait pas été publié et vendu en Rdc, dans le monde de la révolution numérique le son a fini par atterrir au Congo indépendamment des efforts fournis par l’artiste pour éviter de se retrouver sous le coup de la censure.
Concernant l’interprétation des différents cris (Phrase phare dans une chanson générique), Robinho Mundibu a martelé sur le fait qu’il n’était pas responsable de la compréhension de chaque individu, car pour ce qui le concerne, il explique que Misu na Misu est une autre façon de dire Fara-Fara (en lingala) et Vis-à-Vis (en français), Okomata nga fait référence à un jeu d’enfance bien connu des congolais et kotisa bimisa peut être interprété de plusieurs manières: Introduire de l’intelligence dans une personne pour en sortir des innovations.
Parent, Robinho Mundibu a expliqué à la presse qu’il est conscient de sa responsabilité en tant qu’ambassadeur de la jeunesse d’aujourd’hui, de ce fait détruire la vie des enfants des autres entraîne aussi la destructions de ses propres enfants.
Quelle la décision de la commission de censure?
Après un long échange avec les inspecteurs de la Commission de Censure, Robinho a porté la responsabilité du fait de la publication de la version originale de la chanson “Misu na Misu” par son producteur. Pour cela, il a dû payer une amende.
Réaction de l’artiste face à cette situation
L’artiste a estimé que la Commission de Censure a fait son travail, et pour sa part, il compte introduire une requête pour la levée de la suspension qui frappe Misu na Misu (Version révisée et autorisée par la Censure).
Aussi, l’artiste a demandé à la Commission de Censure d’être un organe agissant et réglementant de manière équitable quelque soit la notoriété de l’artiste visé.
Pendant ces deux jours d’interrogatoire, Robinho Mundibu a reçu le soutien de Félix Wazekwa, Fally Ipupa, Verckys Kiamuangana qui s’est rendu personnellement à la commission de censure pour être fixer sur le dossier et Shaka Kongo.
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