AMOUR ET RELATIONS: L’INFIDÉLITÉ FÉMININE, UN SUJET TABOU POUR LES FEMMES

L’infidélité reste un mythe en RD Congo. On en parle pas assez et ça reste un sujet tabou. Si elle passe pour les hommes mais chez les femmes, elles sont punies par la loi, nos mentalités urbaines et par nos coutumes.
Tromper son conjoint , son fiancé ou son petit ami est une faute grave dans les sociétés africaines. Elle est largement illégitime les relations extra-conjugales. La femme est pour un seul homme; on ne peut pas la partager. C’est comme ça depuis des lustres.
Un simple regard suffit juste pour condamner une femme infidèle: la pression sociale, la risée, les insultes, la stigmatisation, l’ire de la société, répudiation, le divorce, les amendes, etc.
Vu sous cet angle, on comprend qu’il est impossible d’en parler à son entourage car ça choque. Un sujet tabou, aussi pour les femmes. Elles refusent catégoriquement d’en parler. Quelles qu’en soient les raisons, les motifs…..motus et bouche cousue !
Aujourd’hui, les femmes de grandes villes assument facilement leurs incartades, surtout les plus jeunes (18-35 ans ). Selon une enseignante de sociologie africaine dans une école de Kinshasa, “elles ont l’audace d’en discuter. L’ argent et le sexe sont à la base de l’infidélité féminine”.
Et ce n’est pas pour bientôt le changement des mentalités. En Afrique en général et en RDC, en particulier, l’infidélité féminine restera un sujet tabou La confession sur l’infidélité, on ne veut pas en parler. Chut !
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