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AMINE AUB en Concert a Kinshasa le Samedi 29 Mars

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Amine Aub est un artiste marocain qui s’affranchit du carcan local et étend son riche univers musical au-delà des frontières géographiques et culturelles habituelles. Il offre un mélange musical harmonique rempli base sur un concept rafraichissant et innovant. Parti à l’aventure dans une carrière musicale au départ exercée par passion, Amine Aub surprend toutes les oreilles sensibles à l’art d’Orphée par son style, l’AFROROCK crée à partir d’un mélange des influences musicales puisées dans toutes les contrées que ses pieds ont foulé. A Kinshasa, il se prépare donc pour un grand concert à l’Institut Français le Samedi 29 mars prochain. L’équipe de VOILA NIGHT l’a croisé et il nous confie tous ses grands projets.  

Voilà   : comment tu te présentes ?

Amine : je suis un artiste et j’ai de la passion pour la musique depuis très longtemps. Mais la décision de sortir vers le public et de partager ce que je fais est venue récemment. Il y a deux ans et demi précisément ici à Kinshasa. Dans cette ville, je suis arrivé bien sûr comme artiste mais aussi pour travailler dans un projet de développement. Et j’ai rencontré de tas de musiciens qui m’ont emballé pour qu’on se lance dans la musique. Du coup, on a fait une fusion assez particulière qu’on aimerait bien aujourd’hui partager avec le public.

Voilà : tu viens du Maroc, tu as été en France et en Allemagne ; tu es passé par le Mali mais c’est beaucoup plus à Kinshasa  que tu restes attaché. Qu’est-ce qui justifie cet attachement ?

Amine : le premier lien que j’ai eu avec le Congo de manière générale, c’était déjà au Maroc. Dans mon groupe là-bas, j’avais deux musiciens congolais. Un du Congo Brazzaville et un autre de Kinshasa. Ils m’ont parlé de la musique au Congo. Et quand je suis arrivé, je n’étais pas déçu. Je m’y suis senti comme un poisson dans l’eau. J’ai passé des moments agréables surtout dans la musique.

Voilà : qu’est-ce qui t’a finalement décidé à faire carrière dans la musique puisque tu ne la faisais que par passion avant ?

Amine : comme j’avais fait le choix de faire deux carrière en parallèle, l’idée de me lancer dans la musique est venue il y a deux ans et demi comme je l’ai mentionné tantôt. Depuis, je construis autours de cette idée. Et l’idée devient plus qu’une idée, ça se concrétise. Il y a le premier album qui sort ; il s’intitulera “Jouj Kelmate“. C’est un terme marocain qui veut dire : Deux mots. C’est juste pour dire très bref, très simple et voilà. C’est cette aventure, ce vécu qui a donné naissance à cet album. Je suis heureux de le sortir.

Voilà : comment évolues-tu ici à Kinshasa, fais-tu ta musique seul ou as-tu un groupe qui t’accompagne ?

Amine : j’ai rencontré des musiciens talentueux ici à Kin. Le groupe a commencé puis progressivement il y a d’autres artistes qui nous rejoignent. Il n’y a pas que de musiciens, il y a aussi des danseurs qui m’accompagnent. Pour le prochain concert, on sera une quinzaine sur scène.

Voilà : tu fais un style de musique particulier, tu l’appelle ‘’l’afrorock’’. Comment tu le décris et ça repose sur quoi ?

Amine : mon inspiration de base est puisée dans le style pop rock. Du coup tout ce que je fais repose, je dirai, sur un dénominateur commun le rock. Puis, du fait que je suis africain, je me laisse influencer par mes influences d’origine, les influences africaines et je me balade en Afrique. Je pars du sud du Maroc pour récolter les influences Gnawa, touareg mêlées aux rythmes du Mali, du Sénégal et on arrive au Congo avec de la rumba, du ndombolo, le seben et tout ça. Et puis on y rajoute des influences qui sont aujourd’hui récurrentes comme le reggae, le latino et voilà. C’est un mélange avec une énergie rock et une tendance bien afro, bien africain.

Voilà : Quels sont tes thèmes de prédilections que tu aimes chanter ?

Amine : Mes thèmes sont un peu imagés et poétiques. J’aime bien que la chanson soit comme un tableau abstrait dans laquelle celui ou celle qui écoute sente ressortir la thématique générale. Que les sensations ou sentiments ressortent et que chacun puisse l’interpréter selon son vécu. Si vous voulez, le message général que transmet la musique, c’est un message d’union, de tolérance, de l’acceptation de l’autre, d’ouverture et de dire à chaque personne qu’il suffit de faire un pas pour atteindre le monde qui est juste à côté de soi. Le monde n’est pas si loin. Vous savez, dans nos pays, nous avons tendance à dire qu’on est confiné ; qu’on ne peut atteindre des grandes ambitions. Souvent, on a ces pensées-là. Et cette musique est là pour donner de l’espoir, entretenir le rêve et dire aux gens que le monde est la portée de mains, il faut juste faire un pas pour l’atteindre.

Voilà : dans quelles langues t’exprimes-tu dans tes chansons ?

Amine : je m’exprime dans les langues que je sais parler. D’abord l’arabe, parce que c’est ma langue maternelle. Ensuite, le français puisque c’est ma seconde langue. Et l’anglais enfin.

Chaque langue m’inspire quelque chose de différent. Et chaque langue me donne une direction différente ; que ça soit au niveau musical ou au niveau de thématiques. Je chante aussi en lingala, de plus en plus d’ailleurs. Et j’ai aussi une chanteuse espagnole qui intervient avec moi dans une des chansons de l’album sur un rythme latino. Ça me fait en tout cinq langues dans l’album. Donc, il y a pas mal de points d’entrée pour plusieurs dans plusieurs pays.

Voilà : parles-nous de ton actualité, sur quoi travailles-tu actuellement ?

Amine : l’album “Jouj Kelmate” sort bientôt. Au mois de mai s’il faut avancer une date. Je suis en train de faire les petits travaux techniques finals. Aussi, après la sortie de l’album, il y aura naturellement une série de dates prévues pour livrer des concerts dont un au Maroc où l’on présentera l’album. J’aimerais bien le faire chez moi à Rabat. Et puis  il y a ce concert du 29 de ce mois à l’institut français de Kinshasa. Pour les clips, dans un titre que j’ai choisi, je compte travailler pour ressortir tout ce que j’ai vécu ici. Kinshasa avec sa joie de vivre, ses sourires, ses danses et ses couleurs. Ensuite, je travaillerai avec mon équipe sur le deuxième album sur lequel on est d’ailleurs très avancé.

Voilà : le premier n’est pas encore sorti et tu penses déjà travailler sur le deuxième ?

Amine : nous travaillons sans arrêt. Nous avons composés beaucoup de chansons et il fallait marquer le coup en sortant un album avec quelques titres. On sortira huit ou neuf chansons dans le premier album. Après sa distribution, le second suivra directement.

Voilà : parles-nous de ta production du 29 mars à l’institut français. Qu’est-ce que tu réserves au public ?

Amine : ce sera un événement majeur pour moi. Parce que c’est là que je retrouve le premier public avec lequel j’ai partagé ma musique. Le public congolais. J’espère que vous serez nombreux à ce concert. On vous réserve plein de choses. C’est pour deux heures de show. Ça sera de la musique diversifiée. De la danse, de l’énergie, du partage et bien sûr, on compte sur des gens pour soutenir cet événement afin de partager la magie de la musique.

Merci

 

 

 

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