AIRD’ICI, UN FESTIVAL PLUS QUE REUSSI- BRAVO!

La fête annuelle de la musique et de la danse urbaine à laquelle nous avons l’habitude d’assister, par le biais du festival AiRD’ici, depuis maintenant trois ans, s’est clôturée dans une ambiance qui laisse un goût de “revenez-y l’année prochaine!”.
Le festival AiRD’ici est une initiative qui a été créé pour aider et soutenir les artistes émergeants en leur donnant une scène qui leur permet d’exprimer leur talent.
Le Festival est très orienté autour du mouvement hip hop, mais également tous ceux de la culture urbaine en général, ainsi que des professionnels annexes issus ou intéresser par cet univers culturel généralement sous-représenté dans les événements culturels d’envergure en RDC.
Trois jours durant, le public témoin de l’événement a été tenu en haleine par des spectacles hors pairs ; alliant musique, danse et graffiti. Les invités d’honneur ont été pour beaucoup aussi dans la réussite de ce Festival ; notamment, Céléo Scram qui a joué le premier jour, Nathalie Makoma le second puis Sholo et Mapipo le dernier jour pour tout boucler.
Mais il s’est passé également autre chose sur scène qui a forcé l’admiration de tous, vous vous en doutez ; eh oui, il s’agit bien du graffiti, défendu par le jeune promoteur Yann Kwete. Pendant que les participants prenaient plaisir à savourer les spectacles de danse et de la musique ; vers le fond de la scène, un artiste se concentrait sur l’illustration qu’il pensait réaliser à l’aide de ses outils de graffeur.
A la fin de son œuvre majestueuse, on a pu reconnaitre le portrait du feu Seigneur Rochereau Tabu Ley, jaillissant dans une étoile. C’était une manière, pour les initiateurs du festival AiRD’ici et de Lexxus Legal en particulier, de rendre hommage à ce chanteur qui aura été une référence pour beaucoup d’artistes et qui s’est évertué à porter haut l’étendard de la musique congolaise.
Pour la prochaine édition, rien n’est encore révélé. Restez sur notre site pour plus de news. Quelques photos prises par les journalistes de VOILA NIGHT: